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![]() Weckend du 12 et 13 mai - par gerard le 14/05/2018 @ 15:55 (avec des extraits RL)
Forbach : groupe interreligieux, « Il est important d’avoir un cœur ouvert » Le groupe interreligieux de Forbach a organisé samedi une conférence dans le cadre de la journée du Vivre ensemble pour la paix et a donné rendez-vous, le lendemain, à la chapelle Sainte-Croix pour sa prière pour la paix. Une prière pour la paix entre les peuples et les religions de la Terre à la chapelle Ste Croix.
Le pasteur sarrois Tim Kahlen, le rabbin Samuel Klein, l’imam Djamal Lahmar et le diacre Jean-Paul Lebeau se sont retrouvés dimanche pour célébrer ensemble la prière pour la paix à la chapelle Sainte-Croix. Naochika Sogabe, musicien bouddhiste, a proposé un interlude musical, accompagné de Bernadette au chant.
![]() ![]() ![]() Le groupe interreligieux avait préparé la journée du vivre ensemble dans la paix et la prière pour la paix, organisées ce samedi et dimanche à Forbach. Photo Marion BOUR ![]() Accueillir dans la dignité Première prière pour la paix en 1995, quel est votre message de 2018 ? Tim Kahlen, pasteur allemand : « Nous pensons qu’il est important d’avoir un cœur ouvert et que dans le cadre de la politique d’immigration, il nous appartient d’être accueillant. Ne pas l’être, de notre point de vue, serait une erreur. Car il en va de la paix qui ne peut être préservée que si nous contribuons à ce que les gens que nous accueillons le soient dans la dignité. Il s’agit de prendre au sérieux les talents, les formations de ces personnes et aussi leur désir de s’épanouir par le travail. » Le thème de la prière cette année est « Point d’accueil. » Vous l’avez choisi pour sa double signification. Pourquoi ? Jean-Claude Dunkhorst, vice-président d’Emmaüs et chrétien : « Le premier sens est offrir un espace d’accueil avec tout ce qui va avec : accompagnement, dignité ; reconnaissance. Le 2e sens, celui de la négation, nous donne à réfléchir sur les conséquences s’il n’y a pas d’accueil. Il nous semble qu’elles seraient très négatives pour l’individu, mais aussi pour la société puisqu’accueillir contribue au lien social, à la paix intérieure et entre les nations. Il en va de la cohésion de l’Europe. » On est loin de la paix dans le monde 25 ans après votre première prière. Ne ressentez-vous pas de la déception, de la lassitude ? Tim Kahlen : « Il n’y a pas de déception ni de fatigue. Au contraire, nous voyons qu’il y a un besoin de plus en plus urgent d’œuvrer pour que les chemins d’une paix soient possibles. La prière en 1995 a démarré avec la guerre du Golfe, quand on voit ce que devient le Moyen Orient aujourd’hui, on se dit qu’il y a encore beaucoup de travail à faire et que notre groupe est de plus en plus nécessaire. » Deux acteurs de la paix à l’hôtel de ville : Conférence sur le « Vivre ensemble dans la Paix ». Samedi à 20 h une conférence ouverte à tous a réuni à la mairie deux intervenants œuvrant chacun à leur niveau, à la paix dans le monde. Raphaël Pitti, médecin humanitaire, qui s’est rendu 20 fois en Syrie pour aider les victimes de la guerre dans ce pays, viendra témoigner. Élu à Metz, il a également rendu sa Légion d’honneur pour protester contre le projet de loi contre l’immigration. À l’issue de la conférence, il a dédicacé son livre - Va où l’humanité te porte. Le second invité de la soirée est Farid Aït Ourab, responsable de la communication des scouts musulmans de France. Il s’est engagé aux côtés du cheikh Khaled Bentounes, avec l’association Aissa, pour récolter plus d’un million de signatures afin de déposer la proposition du vivre ensemble dans la paix, adoptée le 8 décembre 2017 par l’ONU. La journée internationale du Vivre ensemble est un projet d’avenir de Cheikh Khaled Bentounes dont l’objectif est de se rassembler sans se ressembler, de rassembler pour assembler . Josette BRIOT | Connexion...
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