Mardi le 11 mai 2010.

Vie religieuse prière pour la paix

Différents mais pourtant unis dans la religion

La Prière pour la paix a lieu chaque année à la même période depuis 15 ans. Photo Philippe RIEDINGER

Depuis quinze ans, juifs, chrétiens et musulmans se retrouvent à l’occasion d’une prière pour la paix. Un geste symbolique pour les différentes confessions, qui partagent chaque année ce moment à la chapelle Sainte-Croix.

C’est une de ses traditions que chacun aimerait voir perdurer. La prière pour la Paix, instaurée voilà quinze ans à l’occasion du 50e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, brasse chaque année encore de nombreux fidèles.

L’originalité de ce concept ? C’est qu’il est organisé conjointement par les différentes confessions religieuses. Il n’était donc pas étonnant hier de voir juifs, catholiques, protestants et musulmans assis côte à côte sur les bancs installés devant la chapelle Sainte-Croix. Un « haut lieu » de pèlerinage local, fréquenté par un grand nombre de personnes qui viennent s’y recueillir pour prier, retrouver foi et confiance, courage et force.

Dimanche, une bonne centaine de personnes avaient choisi d’assister à ce moment fort animé par l’abbé Jean-Luc Ferstler, le pasteur Tim Kahlen, le rabbin Samuel Klein et l’iman Djamel Lahmar. Le tout était agrémenté de musique et de chants issus des différentes religions.

A cette occasion, le représentant des Scouts musulmans de France, Hocine Sadouki, était présent. Sollicité pour lire la Charte de la Flamme de l’Espoir élaborée lors du centenaire du scoutisme en 2007, il en a profité pour annoncer la création d’une antenne forbachoise des Scouts musulmans qui se voudra franco-allemande, avec l’appui de Sarrebruck.

«  Nous avons déjà une dizaine de jeunes. Cet été, ils participeront au camp international qui aura pour thème la technologie environnementale et qui se déroulera dans la Forêt Noire.

En septembre, nous commencerons à recruter de manière plus large. Il faut savoir qu’il y a une très forte demande. Aujourd’hui, les jeunes sont en perte d’identité. Le scoutisme va permettre de les recentrer et de former les citoyens de demain. »

Publié le 11/05/2010