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Revue de Presse - 20091007Nuit de la charité 1

SOLIDARITÉ le 7 novembre, église du wiesberg

Nuit de la charité avec le fondateur du Samu social

Le Dr Xavier Emmanuelli, au siège administratif du Samu social de Paris, à l'Hospice Saint-Michel.

Le Dr Xavier Emmanuelli, au siège administratif du Samu social de Paris, à l'Hospice Saint-Michel.

Président fondateur du Samu Social de Paris, le Dr Xavier Emmanuelli a créé en 1993 l’aide d’urgence aux sans-abris. Ce médecin viendra témoigner de son vécu lors de la "Nuit de la charité" le 7 novembre en l’église du Wiesberg. Rencontre avec cet homme au grand cœur.

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L’opération "Nuit de la charité", lancée par l’archiprêtré de Forbach, rassemblera le samedi 7 novembre, dès 16 h, les associations caritatives sur le parvis de l’église Saint-Rémi et dans la rue Nationale. But de l’opération : faire se rencontrer les associations et rendre visible ce qu’elles font. Un enrichissant partage d’expérience, de solidarité, suivi de temps d’adoration, de prière jusqu’au petit matin, pour se terminer autour d’un petit-déjeuner.
«Cette "Nuit de la charité" comporte un temps fort : le témoignage d’une personne très impliquée dans l’aide au prochain. L’année dernière, Madeleine Aubry, religieuse originaire de la région de Sarreguemines, assistante sociale au Samu social de Paris pendant des années, a parlé de son quotidien aux côtés du président fondateur, le Dr Xavier Emmanuelli. Un témoignage poignant de cette religieuse, retirée au foyer Notre-Dame de Saint-Avold», rappelle l’abbé Jean-Luc Ferstler, heureux d’accueillir ce grand homme le 7 novembre à 20 h, mais cette fois à l’église du Wiesberg.

Par fidélité

«J’ai accepté l’invitation de l’archiprêtré par fidélité à Madeleine Aubry, pilier du Samu Social. Je lui dois quelque chose, je lui rends quelque chose », a affirmé lundi matin le Dr Emmanuelli accueillant Jean-Luc Ferstler, dans son petit bureau, dans l’aide droite de l’Hospice Saint-Michel, siège administratif du Samu Social à Paris : «Un signe de reconnaissance pour son travail ici, très important pour jeter les bases du Samu social. Elle était l’assistante sociale par excellence, une religieuse. C’est une sacrée femme!» Suit un silence.
Le regard du médecin, né le 23 août 1938 en Haute-Corse, pétille derrière ses lunettes. Dans ses pensées défilent les souvenirs. Cet homme, à la carrière impressionnante : médecin généraliste, anesthésiste réanimateur, urgentiste, cofondateur de Médecins sans frontière, président fondateur du Samu Social de Paris mais aussi au niveau international, secrétaire d’Etat un temps, ne s’épanche pas sur ses titres. Ce qui lui tient à cœur, c’est la lutte contre l’exclusion, un combat quotidien depuis des décennies.

Rendre la dignité

«Dans mon travail auprès des grands clochards et de la police à Nanterre, j’ai pensé qu’on pouvait faire les choses plus humainement : installer un dispositif analogue au Samu médical. J’ai été aidé à l’époque par le maire de Paris, Jacques Chirac, confie Xavier Emmanuelli. Nommé secrétaire d’Etat à l’Action humanitaire d’urgence, sous le gouvernement Juppé, j’ai fondé des cellules médo-psychologiques d’urgence. Cela ne résout pas tous les problèmes, mais permet de toucher la grande exclusion. C’est du médico-psycho-social, mais inséré dans un paysage médico-social. Un dispositif très efficace , avec des secours d’urgence en permanence, une mobilité s’agissant de se rendre auprès des personnes, de les mettre à l’abri, avec diagnostic médical et orientation vers les services traditionnels (hôpital, centre d’hébergement, psychiatrie…). Cela permet de faire le lien entre l’exclusion et l’institution. Il faut se battre. Cela ne va pas de soi, car l’exclusion, c’est la solitude
Et cet homme, d’une grande humilité, de dénoncer des idées reçues : «On pense que tout se résout par l’économie, le budget… Mais la pauvreté est celle des ressources affectives. C’est là qu’on se plante !» Xavier Emmanuelli parle de rupture des cellules familiales, de culture. Les civilisations se transforment : «La transmission des symboliques ne se fait plus, des situations irréversibles qui fragilisent la société. Une société à démographie vieillissante, les vieux sont en surnombre. Il y a aussi les migrants : le monde entier s’est mis en marche. Il faut trouver des politiques européennes, des solutions qui rendent les gens dignes, autonomes. Cela peut se faire par le travail, le logement, l’insertion

Propos recueillis par Eliane KREID. Samu Social 35, Avenue Courteline 75012 Paris, tél 01 41 74 84 84, www.samusocial.frwww.samusocial.fr

Publié le 07/10/2009

Une vocation née à Freyming-Merlebach;

Venir à Forbach, c’est un retour aux sources pour Xavier Emmanuelli : «J’ai été médecin des Houillères, à l’hôpital des Mines de Freyming-Merlebach pendant trois ans, de 1972 à 1975. Je me suis occupé de l’urgence et des maladies de reins. J’ai été coaché par le Dr Bassinot, un très bon médecin. Il y est pour quelque chose dans ma vocation d’anesthésiste réanimateur et dans ma vocation sociale
Ses souvenirs de l’époque sont très présents : «Les mineurs avaient une vie dure. Ils étaient victimes d’accidents du travail, avaient les poumons silicosés, à cause de la poussière de charbon. Fallait voir les radios de leurs poumons, dans quel état ils étaient alors qu’ils n’avaient que 40 ans. On présentait les mineurs comme les meilleurs ouvriers de France mais ils étaient quand même exploités par les HBL. Ils étaient fiers de leur métier. Pour eux, la mine c’était le centre du monde. Je me rappelle que lorsqu’on les remontait du puits après un accident, il fallait d’abord les nettoyer, tellement ils étaient noirs, pour voir les blessures. »

La providence

Depuis des décennies, Xavier Emmanuelli essaie de faire ce qu’il peut pour son prochain. «On est là où est la providence. Tout au fond de moi, je crois qu’on ne choisit rien du tout. Je saurai le dernier jour de ma vie quelle était ma mission, si j’ai la chance d’être lucide. C’est ça le mystère. On le saura quand tout sera accompli : tout est christique. Chacun a une mission plus ou moins grande, mais elles se valent toutes. »
Il s’investit pleinement dans le Samu social, aidé dans sa tâche par 650 salariés et 120 bénévoles. «Je les appelle des Samaritains », précise Xavier Emmanuelli. Il fait allusion à la parabole du samaritain : du voyageur attaqué, laissé pour mort dans un fossé, secouru par un quidam et non un notable : «Conclusion : ne jamais laisser les gens dans la détresse et ne pas parler au nom d’une institution. Il faut aider avec son cœur


 


 


Date de création : 10/10/2009 @ 17:22
Dernière modification : 10/10/2009 @ 17:22
Catégorie : Revue de Presse
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