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Les messes à Noël - par gerard le 20/12/2020 @ 11:19

 
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Lumière d’espérance
J’allume une bougie pour dire ma solidarité avec ceux qui souffrent, ceux qui sont seuls ou angoissés pour leur avenir, pour les victimes de la crise économique et pour tous ceux qui leur viennent en aide.
 
 
Si je suis croyant, je peux associer à mon geste, une prière de demande à Marie :
 
Notre-Dame, toi qui veilles sur notre pays depuis des siècles,
éclaire-nous dans la longue nuit de cette crise sanitaire et sociale.
 
Vierge Marie, protège les habitants de Moselle, de notre pays et du monde,
entoure de ta douceur maternelle ceux qui souffrent,
apporte courage et réconfort à ceux qui doutent.
 
O toi notre Mère, viens en aide aux soignants et aux aidants,
éclaire de ta bienveillance ceux qui dirigent, console ceux qui pleurent,
inspire nous les gestes d'amitié et de réconfort
et donne l’espérance à ceux qui cherchent la Lumière.
 
Que cette bougie allumée en signe de solidarité, d’amour et de paix
soit l’expression de notre ferveur et en particulier de ma prière
pour ………………… que je te confie.
 
Amen.





 
À l’occasion de la fête de l’IMMACULEE CONCEPTION, ce mardi 8 décembre à 19h, nous sommes invités à disposer une ou des bougies sur nos fenêtres en signe d’espérance. Mettre ces bougies est une manière de dire notre solidarité avec tous ceux qui souffrent, qui sont seuls ou anxieux pour leur avenir, mais aussi en signe de reconnaissance pour tous ceux qui agissent à leur service.
 
Pour nos Communautés de Paroisses, nous proposons de marquer cette fête à l’église de Spicheren.
A 17h, l’abbé Noël fera un enseignement sur la Vierge Marie et le dogme de l’Immaculée Conception qui a été proclamé, le 8 décembre 1854 par le pape Pie IX par la bulle Ineffabilis Deus,
A 18h, célébration de la messe suivie de l’adoration du Saint Sacrement jusqu’à 20h. Durant le temps d’adoration, des prêtres seront présents si des personnes souhaitent se confesser.
 
Pour ceux qui ne pourront pas nous rejoindre, le diocèse de Metz propose de participer à un temps de prière et de témoignage autour de la lumière, à vivre chez soi dans toute la Moselle.
À 18h20, une petite veillée de prière sera proposée en communion avec la célébration présidée par Mgr Lagleize à la cathédrale. Tout le monde pourra la suivre via la radio RCF Jerico Moselle et sur le site internet du diocèse.



 

Messes à partir du 03 décembre 2020 - par gerard le 27/11/2020 @ 19:11

 

 
Paris, le 2 décembre 2020
UNE JAUGE RÉALISTE POUR LES DEUX PROCHAINS DIMANCHES
La Conférence des évêques de France prend connaissance de la jauge rendue publique aujourd’hui par le ministre de l’Intérieur pour ce qui concerne les célébrations publiques dans les lieux de culte.
La CEF estime que cette mesure proportionnée à la capacité d’accueil des édifices, bien que contraignante, est applicable. Elle impose de « laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux ». Les fidèles catholiques devront donc appliquer cette mesure, en particulier, les deux prochains dimanches 6 et 13 décembre.
Cette nouvelle mesure, plus réaliste et dont la CEF a été informée en début d’après-midi, fait suite à la consultation des cultes organisée depuis dimanche par le gouvernement. La CEF se réjouit que se renoue un dialogue constructif avec les pouvoirs publics. Elle attend maintenant, à la lecture des données sanitaires, l’éventuelle réévaluation de cette jauge à partir du 15 décembre.
De dimanche en dimanche, cette période de l’Avent entamée le 29 novembre, est un chemin vers Noël.
Les communautés catholiques espèrent de tout leur coeur pouvoir célébrer le grand mystère de la foi dans les églises le 24 au soir, avec le moins de restriction possible. Ils sont conscients que l’attention aux précautions sanitaires est toujours nécessaire.




 

 

Encylique FRATELLI TUTTI - par gerard le 18/11/2020 @ 10:50

Pour suivre les commentaires et explications tous les mercredis : voir ,à gauche, la rubrique  " FRATELLI TUTTI - Commentaires"



4ème JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES - par gerard le 15/11/2020 @ 10:17

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS

4ème JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES

 
15 novembre 2020, 33ème dimanche du Temps Ordinaire
« Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32)
« Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32). La sagesse antique a fait de ces mots comme un code sacré à suivre dans la vie. Ils résonnent encore aujourd’hui, avec tout leur poids de signification, pour nous aider, nous aussi, à concentrer notre regard sur l’essentiel et à surmonter les barrières de l’indifférence. La pauvreté prend toujours des visages différents qui demandent une attention à chaque condition particulière : dans chacune d’elles, nous pouvons rencontrer le Seigneur Jésus qui a révélé sa présence dans ses frères les plus faibles (cf. Mt 25, 40).
1. Prenons entre les mains le texte du Livre de Ben Sira, un des livres de l’Ancien Testament. Nous y trouvons les paroles d’un maître de sagesse qui a vécu environ deux cents ans avant le Christ. Il était en recherche de la sagesse, celle qui rend les hommes meilleurs et capables de scruter à fond les événements de la vie. Il le faisait à un moment de dure épreuve pour le peuple d’Israël, un temps de douleur, de deuil et de misère, à cause de la domination de puissances étrangères. Étant un homme de grande foi, enraciné dans les traditions des pères, sa première pensée était de s’adresser à Dieu pour lui demander le don de la sagesse. Et l’aide du Seigneur ne lui manqua pas.
Dès les premières pages, le Livre de Ben Sira donne des conseils sur de nombreuses situations concrètes de la vie, et la pauvreté en est une. Il insiste sur le fait que, dans le besoin, il faut avoir confiance en Dieu : «Ne t’agite pas à l’heure de l’adversité. Attache-toi au Seigneur, ne l’abandonne pas, afin d’être comblé dans tes derniers jours. Toutes les adversités, accepte-les ; dans les revers de ta pauvre vie, sois patient ; car l’or est vérifié par le feu, et les hommes agréables à Dieu par le creuset de l’humiliation. Dans les maladies comme dans le dénuement, aie foi en lui. Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ; rends tes chemins droits, et mets en lui ton espérance. Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous écartez pas du chemin, de peur de tomber. » (2, 2-7).
2. Page après page, nous découvrons un précieux recueil de suggestions sur la façon d’agir à la lumière d’une relation intime avec Dieu, créateur et amant de sa création, juste et providentiel envers tous ses enfants. La référence constante à Dieu, cependant, n’empêche pas de regarder l’homme concret, bien au contraire, les deux choses sont étroitement liées.
Ceci est clairement démontré par l’extrait biblique dont le titre de ce Message est tiré (cf. 7, 29-36). La prière à Dieu et la solidarité avec les pauvres et les souffrants sont inséparables. Pour célébrer un culte qui soit agréable au Seigneur, il est nécessaire de reconnaître que toute personne, même la plus indigente et la plus méprisée, porte l’image de Dieu imprimée en elle. De cette attention découle le don de la bénédiction divine, attirée par la générosité pratiquée à l’égard du pauvre. Par conséquent, le temps consacré à la prière ne peut jamais devenir un alibi pour négliger le prochain en difficulté. Le contraire est vrai : la bénédiction du Seigneur descend sur nous et la prière atteint son but quand elles sont accompagnées par le service aux pauvres.
3. Cet antique enseignement est combien actuel pour chacun de nous ! En effet, la parole de Dieu dépasse l’espace, le temps, les religions et les cultures. La générosité qui soutient le faible, console l’affligé, apaise les souffrances, restitue la dignité à ceux qui en sont privés, est en fait la condition d’une vie pleinement humaine. Le choix de consacrer une attention aux pauvres, à leurs nombreux et divers besoins, ne peut être conditionné seulement par le temps disponible ou par des intérêts privés, ni par des projets pastoraux ou sociaux désincarnés. On ne peut étouffer la force de la grâce de Dieu par la tendance narcissique de toujours se mettre à la première place.
Avoir le regard tourné vers le pauvre est difficile, mais plus que jamais nécessaire pour donner à notre vie personnelle et sociale la bonne direction. Il ne s’agit pas d’exprimer beaucoup de paroles, mais plutôt d’engager concrètement la vie, animée par la charité divine. Chaque année, avec la Journée Mondiale des Pauvres, je reviens sur cette réalité fondamentale pour la vie de l’Église, parce que les pauvres sont et seront toujours avec nous (cf. Jn 12, 8) pour nous aider à accueillir la présence du Christ dans l’espace du quotidien.
4. Chaque rencontre avec une personne en situation de pauvreté nous provoque et nous interroge. Comment pouvons-nous contribuer à éliminer ou, du moins, à soulager sa marginalisation et sa souffrance? Comment pouvons-nous l’aider dans sa pauvreté spirituelle ? La communauté chrétienne est appelée à s’impliquer dans cette expérience de partage, sachant qu’il ne lui est pas permis de la déléguer à qui que ce soit. Et pour être un soutien aux pauvres, il est fondamental de vivre personnellement la pauvreté évangélique. Nous ne pouvons pas nous sentir "bien" quand un membre de la famille humaine est relégué dans les coulisses et devient une ombre. Le cri silencieux des nombreux pauvres doit trouver le peuple de Dieu en première ligne, toujours et partout, afin de leur donner une voix, de les défendre et de se solidariser avec eux devant tant d’hypocrisie et devant tant de promesses non tenues, pour les inviter à participer à la vie de la communauté.
Il est vrai que l’Église n’a pas de solutions globales à proposer, mais elle offre, avec la grâce du Christ, son témoignage et ses gestes de partage. Elle se sent en outre le devoir de présenter les instances de ceux qui n’ont pas le nécessaire pour vivre. Rappeler à tous la grande valeur du bien commun est, pour le peuple chrétien, un engagement de vie qui se réalise dans la tentative de n’oublier aucun de ceux dont l’humanité est violée dans ses besoins fondamentaux.
5. Tendre la main fait découvrir, avant tout à celui qui le fait, qu’existe en nous la capacité d’accomplir des gestes qui donnent un sens à la vie. Que de mains tendues pouvons-nous voir tous les jours ! Malheureusement, il arrive de plus en plus souvent que la hâte entraîne dans un tourbillon d'indifférence, au point que l'on ne sait plus reconnaître tout le bien qui se fait quotidiennement, en silence et avec grande générosité. C’est souvent lorsque surviennent des événements qui bouleversent le cours de notre vie que nos yeux deviennent capables de voir la bonté des saints "de la porte d’à côté", « de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu » (Exhort. ap. Gaudete et Exultate, n. 7), mais dont personne ne parle. Les mauvaises nouvelles abondent sur les pages des journaux, sur les sites internet et sur les écrans de télévision, au point de laisser croire que le mal règne en maître. Pourtant il n’en est pas ainsi. Certes, la méchanceté et la violence, l’abus et la corruption ne manquent pas, mais la vie est tissée d’actes de respect et de générosité qui, non seulement compensent le mal, mais poussent à aller au-delà et à être remplis d’espérance.
6. Tendre la main est un signe : un signe qui rappelle immédiatement la proximité, la solidarité, l’amour. En ces mois où le monde entier a été submergé par un virus qui a apporté douleur et mort, détresse et égarement, combien de mains tendues nous avons pu voir ! La main tendue du médecin qui se soucie de chaque patient en essayant de trouver le bon remède. La main tendue de l’infirmière et de l’infirmier qui, bien au-delà de leurs horaires de travail, sont restés pour soigner les malades. La main tendue de ceux qui travaillent dans l’administration et procurent les moyens de sauver le plus de vies possibles. La main tendue du pharmacien exposé à tant de demandes dans un contact risqué avec les gens. La main tendue du prêtre qui bénit avec le déchirement au cœur. La main tendue du bénévole qui secourt ceux qui vivent dans la rue et qui, en plus de ne pas avoir un toit, n’ont rien à manger. La main tendue des hommes et des femmes qui travaillent pour offrir des services essentiels et la sécurité. Et combien d’autres mains tendues que nous pourrions décrire jusqu’à en composer une litanie des œuvres de bien. Toutes ces mains ont défié la contagion et la peur pour apporter soutien et consolation.
7. Cette pandémie est arrivée à l’improviste et nous a pris au dépourvu, laissant un grand sentiment de désorientation et d’impuissance. Cependant, la main tendue aux pauvres ne vient pas à l’improviste. Elle témoigne de la manière dont on se prépare à reconnaître le pauvre afin de le soutenir dans les temps de nécessité. On n’improvise pas les instruments de miséricorde. Un entraînement quotidien est nécessaire, à partir d’une prise de conscience que nous, les premiers, avons combien besoin d’une main tendue vers nous.
Ce moment que nous vivons a mis en crise beaucoup de certitudes. Nous nous sentons plus pauvres et plus faibles parce que nous avons fait l’expérience de la limite et de la restriction de la liberté. La perte du travail, des relations affectives les plus chères, comme l’absence des relations interpersonnelles habituelles, a tout d’un coup ouvert des horizons que nous n’étions plus habitués à observer. Nos richesses spirituelles et matérielles ont été remises en question et nous avons découvert que nous avions peur. Enfermés dans le silence de nos maisons, nous avons redécouvert l’importance de la simplicité et d’avoir le regard fixé sur l’essentiel. Nous avons mûri l’exigence d’une nouvelle fraternité, capable d’entraide et d’estime réciproque. C’est un temps favorable pour « reprendre conscience que nous avons besoin les uns des autres, que nous avons une responsabilité vis-à-vis des autres et du monde […]. Depuis trop longtemps, déjà, nous avons été dans la dégradation morale, en nous moquant de l’éthique, de la bonté, de la foi, de l’honnêteté. […] Cette destruction de tout fondement de la vie sociale finit par nous opposer les uns aux autres, chacun cherchant à préserver ses propres intérêts ; elle provoque l’émergence de nouvelles formes de violence et de cruauté, et empêche le développement d’une vraie culture de protection de l’environnement » (Lett. enc. Laudato Si’, n. 229). En somme, les graves crises économiques, financières et politiques ne cesseront pas tant que nous laisserons en état de veille la responsabilité que chacun doit sentir envers le prochain et chaque personne.
8. « Tends la main au pauvre », est donc une invitation à la responsabilité comme engagement direct de quiconque se sent participant du même sort. C’est une incitation à prendre en charge le poids des plus faibles, comme le rappelle saint Paul : « Mettez-vous, par amour au service les uns des autres. Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (…) Portez les fardeaux des uns les autres » (Ga 5,13-14 ; 6,2). L’Apôtre enseigne que la liberté qui nous a été donnée par la mort et la résurrection de Jésus Christ est pour chacun de nous une responsabilité pour se mettre au service des autres, surtout des plus faibles. Il ne s’agit pas d’une exhortation facultative, mais d’une condition de l’authenticité de la foi que nous professons.
Le Livre de Ben Sira vient une fois de plus à notre aide : il suggère des actions concrètes pour soutenir les plus faibles et il utilise également quelques images suggestives. Tout d’abord, il prend en considération la faiblesse de ceux qui sont tristes : « Ne te détourne pas ceux qui pleurent » (7, 34). La période de la pandémie nous a obligés à un isolement forcé, nous empêchant même de pouvoir consoler et d’être près d’amis et de connaissances affligés par la perte de leurs proches. Et l’auteur sacré affirme encore : « N’hésite pas à visiter un malade » (7, 35). Nous avons fait l’expérience de l’impossibilité d’être aux côtés de ceux qui souffrent, et en même temps, nous avons pris conscience de la fragilité de notre existence. En somme, la Parole de Dieu ne nous laisse jamais tranquilles, elle continue à nous stimuler au bien.
9. « Tends la main au pauvre » fait ressortir, par contraste, l’attitude de ceux qui tiennent leurs mains dans leurs poches et ne se laissent pas émouvoir par la pauvreté, dont ils sont souvent complices. L’indifférence et le cynisme sont leur nourriture quotidienne. Quelle différence par rapport aux mains généreuses que nous avons décrites! Il y a, en effet, des mains tendues qui touchent rapidement le clavier d’un ordinateur pour déplacer des sommes d’argent d’une partie du monde à l’autre, décrétant la richesse des oligarchies et la misère de multitudes ou la faillite de nations entières. Il y a des mains tendues pour accumuler de l’argent par la vente d’armes que d’autres mains, même celles d’enfants, utiliseront pour semer la mort et la pauvreté. Il y a des mains tendues qui, dans l’ombre, échangent des doses de mort pour s’enrichir et vivre dans le luxe et le désordre éphémère. Il y a des mains tendues qui, en sous-main, échangent des faveurs illégales contre un gain facile et corrompu. Et il y a aussi des mains tendues de ceux qui, dans l’hypocrisie bienveillante, portent des lois qu’eux-mêmes n’observent pas.
Dans ce panorama, « les exclus continuent à attendre. Pour pouvoir soutenir un style de vie qui exclut les autres, ou pour pouvoir s’enthousiasmer avec cet idéal égoïste, on a développé une mondialisation de l’indifférence. Presque sans nous en apercevoir, nous devenons incapables d’éprouver de la compassion devant le cri de douleur des autres, nous ne pleurons plus devant le drame des autres, leur prêter attention ne nous intéresse pas, comme si tout nous était une responsabilité étrangère qui n’est pas de notre ressort.» (Exhort. ap. Evangelii Gaudium, n. 54). Nous ne pourrons pas être heureux tant que ces mains qui sèment la mort ne seront pas transformées en instruments de justice et de paix pour le monde entier.
10. « Quoi que tu fasses, souviens-toi que ta vie a une fin » (Si 7, 36). C’est l’expression par laquelle le Livre de Ben Sira conclut sa réflexion. Le texte se prête à une double interprétation. La première fait ressortir que nous devons toujours garder à l’esprit la fin de notre existence. Se souvenir du destin commun peut aider à mener une vie sous le signe de l’attention à ceux qui sont les plus pauvres et qui n’ont pas eu les mêmes possibilités que nous. Il y a aussi une deuxième interprétation, qui souligne plutôt le but vers lequel chacun tend. C’est la fin de notre vie qui demande un projet à réaliser et un chemin à accomplir sans se lasser. Or, le but de chacune de nos actions ne peut être autre que l’amour. Tel est le but vers lequel nous nous dirigeons, et rien ne doit nous en détourner. Cet amour est partage, dévouement et service, mais il commence par la découverte que nous sommes les premiers aimés et éveillés à l’amour. Cette fin apparaît au moment où l’enfant rencontre le sourire de sa mère et se sent aimé par le fait même d’exister. Même un sourire que nous partageons avec le pauvre est source d’amour et permet de vivre dans la joie. Que la main tendue, alors, puisse toujours s’enrichir du sourire de celui qui ne fait pas peser sa présence et l’aide qu’il offre, mais ne se réjouit que de vivre à la manière des disciples du Christ.
Que sur ce chemin quotidien de rencontre avec les pauvres nous accompagne la Mère de Dieu, qui plus que tout autre est la Mère des pauvres. La Vierge Marie connaît de près les difficultés et les souffrances de ceux qui sont marginalisés, parce qu’elle-même s’est trouvée à donner naissance au Fils de Dieu dans une étable. Sous la menace d’Hérode, avec Joseph son époux et l’Enfant Jésus, ils se sont enfuis dans un autre pays, et la condition de réfugié a marqué, pendant quelques années, la Sainte Famille. Puisse la prière à la Mère des pauvres rassembler ses enfants favoris et tous ceux qui les servent au nom du Christ. Que la prière transforme la main tendue en une étreinte de partage et de fraternité retrouvée.
Donné à Rome, Saint Jean du Latran, le 13 juin 2020, mémoire liturgique de saint Antoine de Padoue, huitième année de mon Pontificat.
 

QUATRIEME JOURNEE DES PAUVRES
dimanche 15 novembre
« Tends ta main au pauvre » Si 7,32
 
« La pauvreté prend toujours des visages différents qui demandent une attention à chaque condition particulière : dans chacune d’elle, nous pouvons rencontrer le Seigneur Jésus qui a révélé sa présence dans ses frères les plus faibles » (Mt 25,40), explique le pape François dans l’introduction de son message qui annonce le thème de cette journée.
 
« Il est nécessaire de reconnaître que toute personne, même la plus indigente et la plus méprisée, porte l’image de Dieu, imprimée en elle », précise-t-il.
En effet, avoir le regard tourné vers le pauvre est difficile mais « plus que jamais nécessaire » pour donner à notre vie personnelle et sociale la bonne direction et le pape de détailler ainsi cette confrontation avec la pauvreté : « chaque rencontre avec une personne en situation de pauvreté nous provoque et nous interroge. Comment pouvons-nous contribuer à éliminer ou du moins, à soulager sa marginalisation et sa souffrance ? Comment pouvons-nous l’aider dans sa pauvreté spirituelle ? » interpelle-t-il.
 
« Malgré les mauvaises nouvelles qui abondent sur les pages des journaux, des sites internet et des écrans de télévision, la vie est tissée d’actes de respect, de générosité qui poussent à être remplis d’Espérance. »
Tendre la main apparaît donc comme un signe qui rappelle immédiatement la proximité, la solidarité, l’amour.
 
« Nous nous sentons plus pauvre et plus faible, parce que nous avons fait l’expérience de la limite et de la restriction de la liberté. La perte du travail, des relations affectives les plus chères, comme l’absence des relations interpersonnelles habituelles, a, tout d’un coup, ouvert des horizons que nous n’étions pas habitués à observer.  
Nos richesses spirituelles et matérielles ont été remises en question et nous avons découvert que nous avions peur. Enfermés dans le silence de nos maisons, nous avons redécouvert l’importance de la simplicité et d’avoir le regard fixé sur l’essentiel. Nous avons mûri l’exigence d’une nouvelle fraternité, capable d’entraide et d’estime réciproque » poursuit-il. 
« C’est donc un temps favorable pour reprendre conscience que nous avons besoin les uns des autres » relève le Saint Père.
« Tends la main au pauvre » est donc une invitation à la responsabilité, une incitation à prendre en charge le poids des plus faibles, comme le rappelle saint Paul : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même (…) Portez les fardeaux les uns des autres » (Ga 5, 13-14 ; 6,2)
Face à la « mondialisation de l’indifférence » et au cynisme du monde contemporain, nous ne pourrons pas être heureux « tant que ces mains qui sèment la mort ne seront pas transformées en instrument de justice et de paix pour le monde entier » en déduit le saint Père, avant de rappeler que « toute vie a une fin ».
 
Se souvenir du destin commun, en effet, peut aider à mener une vie sous le signe de l’attention aux plus pauvres : se souvenir que le but de chacune de nos actions « ne peut être que l’Amour »…

 

JOURNEE NATIONALE DU SECOURS CATHOLIQUE
 
Le dimanche 15 novembre a lieu la journée de la collecte nationale du Secours Catholique. Durant ce 2ème confinement nous ne pouvons pas oublier les personnes les plus démunies, les personnes isolées qui sont les premières affectées par les conséquences du confinement.
 
Même si nous ne pouvons pas nous rassembler, et donc pas de quête dans les églises ce 15 novembre, la charité n’a pas d’heure, aussi à travers les dons en ligne, vous êtes invités à soutenir les actions du Secours Catholique et pour que toutes les personnes fragiles puissent manger à leur faim et garder leur dignité.
 
Faire un don en ligne : https://don.secours-catholique.org/don_non_affecte/~mon-don?_ga=2.51152302.624375939.1605291612-595010502.1605291612&_cv=1





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Pour suivre le déroulement du confinement et voir les messages journaliers , consulter (à gauche) la rubrique "Covid 19 au jour le jour / Confinement ...date"

Confinement novembre 2020
Chers paroissiens
 
Face à la pandémie de la COVID-19 et du nombre croissant de personnes infectées, le président de la République a fait le choix d’un reconfinement de la population de notre pays.
Ce nouveau confinement ne fait plaisir à personne. Pour beaucoup d’entre nous, il est difficile à vivre : personnes isolées, commerces et entreprises qui vont devoir à nouveau fermer, les rencontres familiales et amicales à nouveau suspendues, la jeunesse privée de sa vie sociale et les assemblées dominicales interdites…
Par ailleurs, nous avons été marqués par cet attentat à la basilique Notre-Dame de Nice causant la mort de plusieurs personnes innocentes. Il nous faut condamner ces actes violents de terreur et porter dans notre prière, les familles des victimes. Devant cette épreuve, restons unis. La violence et les discours de haine n’auront jamais le dernier mot.
 
Voici quelques informations pratiques pour l’ensemble des trois Communautés de Paroisses :
 
Secrétariat
A partir d’aujourd’hui, il n’y a plus de permanence du secrétariat, ni à Spicheren, ni à Behren, ni à Forbach. Mais nous restons joignable par téléphone 03.87.85.01.73 (n’hésitez pas à laisser un message sur le répondeur si nous ne décrochons pas) ou par mail paroisses.forbach@gmail.com
 
Suspension du culte publique
A partir d’aujourd’hui, le culte public est interdit (sauf tolérance pour la Toussaint).
A Forbach, la chapelle du Perpétuel Secours et la chapelle Sainte Croix restent ouvertes tous les jours de 9h à 17h ainsi que les églises d’Etzling, Alsting et Spicheren.
Il n’est pas interdit aux personnes qui le souhaitent, à titre privé, de venir prier.
L’oratoire d’Alsting pour l’adoration du Saint Sacrement reste accessible, soit pour une seule personne, soit pour 2 personnes si elles habitent sous le même toit. Il est bien entendu que chaque personne, après son passage, désinfectera le lieu.
Les prêtres célèbreront chaque jour, une messe "privée". Contrairement au confinement de mars-avril, nous ne retransmettrons pas les messes sur Facebook. Mais une fiche « liturgie domestique » pour vivre un temps de prière en famille sera envoyée chaque fin de semaine.
 
 
Messes
Chacun pourra s’unir d’intention avec les fidèles et suivre les messes dominicales diffusées par les médias : à 10h, messe radiophonique sur France Culture, à 11h, messe télévisée sur France 2, à 18h30 messe télévisée sur KTO TV (via les box) ou sur le site internet www.ktotv.com
 
En semaine, RCF Jerico Moselle propose de suivre la messe célébrée chaque jour de semaine à 11h30, avec la participation de la communauté du Grand Séminaire de Lorraine.
KTO TV (via les box) ou sur le site internet www.ktotv.com retransmet tous les jours de semaine à 10h depuis la grotte de Lourdes.
 
Autres sacrements
La célébration des mariages est autorisée dans les églises, en présence de 6 personnes maximum.
 
Si une personne demande le sacrement de la réconciliation, il sera possible de répondre à sa demande, dans l’église, en maintenant les distances et en respectant les gestes barrières.
 
Il en est de même pour le sacrement des malades qui pourra être conféré dans l’église ou à domicile.
 
Les baptêmes prévus durant cette période sont reportés.
 
Funérailles
La célébration des funérailles est autorisée dans les églises, en présence de 30 personnes maximum comme le prévoit le décret.
Elles seront célébrées avec la présence d’un organiste mais sans chorale et sans eucharistie.
Par ailleurs, un accueil au cimetière reste toujours possible, qu’il y ait eu ou non une célébration des funérailles à l’église.
 
KT communion et confirmation
Pour permettre aux enfants qui se préparent à la communion d’avancer dans leur parcours, l’abbé Noël fera des fiches pour le KT mais aussi pour la liturgie du dimanche. Tous les parents seront sollicités pour accompagner leur enfant.
 
Les jeunes qui se préparent à la confirmation continueront leur programme grâce à la visio-conférence que nous allons mettre en place.
 
Autres activités pastorales
Les réunions pastorales, administratives, techniques et de conseils de fabrique sont annulées, sauf si possibilité de les organiser en visioconférence.
 
Les concerts, offices divers dans les églises sont annulés.
 
Proposition de formation grâce au MOOC
Nous pouvons mettre à profit ce confinement en prenant du temps pour nous former. Nous vous proposons de suivre une formation entièrement gratuite sur la messe. Il suffit d’une connexion Internet, d’une tablette ou d’un ordinateur. C’est ouvert à tous et facile d'accès. Nul besoin d'être technicien, nul besoin d'être théologien…
Voici le lien pour vous inscrire : https://mooc.lemoocdelamesse.fr/courses/course-v1:MOOC+Messe+2020/about
 
6 semaines pour mieux comprendre et mieux vivre la messe.
Chaque semaine sont mis en ligne : 3 vidéos d'environ 7 minutes chacune, des documents pour aller plus loin, des prières, un travail dirigé à faire seul ou en groupe et un quiz.
I/ Dieu nous invite pour se donner à nous.
Semaine 1 : Heureux les invités !
Semaine 2 : Le Christ nous donne sa vie et son corps pour notre salut
II/ L'accueillir et participer à son sacrifice.
Semaine 3 : Accueillir le Seigneur de tout son cœur
Semaine 4 : Participer à son offrande par le don de nous-même
III/ Renouvelés et transformés par le Christ pour la mission.
Semaine 5 : La communion au Christ source de la communauté
Semaine 6 : Pour la gloire de Dieu et le salut du monde
 
 
Merci de maintenir un contact avec les personnes que vous accompagnez : enfants, ados, familles, adultes… Nous ne pouvons plus nous rencontrer physiquement, mais gardons un lien (mail, sms, téléphone…). Ayons particulièrement le souci des personnes âgées, malades ou isolées.
Prions ensemble, les uns pour les autres, en communion avec tous les saints…
Vous savez que ma prière vous accompagne tous les jours.
Bien fraternellement,
Votre curé Luc
 

Kerbach : Communion 2020 - par gerard le 25/10/2020 @ 11:50

Article du RL
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Vingt premiers communiants de la Communauté de Paroisses Notre Dame des Nations de Behren-Bousbach-Kerbach

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Vingt enfants ont communié pour la première fois

Le dimanche 11 novembre, en l’église Saint-Rémi de Kerbach, vingt enfants de la communauté de paroisses Notre-Dame des Nations, ont célébré leur première communion. Neuf garçons et onze filles ont communié pour la première fois en présence de leurs parents, grands-parents, amis et des deux catéchistes Sonia et Bianca. L’office a été célébré par Luc Barré, curé de la paroisse et rehaussé par la chorale paroissiale. Photo RL

Confirmation 2020 - par gerard le 07/10/2020 @ 09:54

Article RL
 
Trente et un jeunes confirmés après le long cheminement de leur foi

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Une messe célébrée en l’église Saint-Blaise de Behren-lès-Forbach par l’abbé Pascal Sarjas, recteur du grand séminaire de Metz, a accueilli dimanche 4 octobre 31 jeunes à la confirmation.
Ils ont été préparés et accompagnés, durant deux années pour certains et un an pour d’autres, par les catéchistes Carmela Tabone, Alice Bour et Jacqueline Hay dans un cheminement de foi et de partage, constitué de temps de rencontres en équipe et ponctué de temps forts.
Ces jeunes se sont présentés pour recevoir le sacrement de la confirmation qui, avec le baptême et l’eucharistie, sont les sacrements de l’initiation chrétienne.
La messe a été concélébrée par l’abbé Paul Panicz en charge de la pastorale familiale. Parents et amis ont pu assister à la messe dans le respect des gestes sanitaires.


 


« Un cœur qui discerne »



Souhaitez-vous voir changer le monde ? Oui ?
Alors le plus simple est de changer de regard… Et ça s’apprend,
en participant à une formation spirituelle de type ignacien :

« UN  CŒUR  QUI  DISCERNE »
L’objectif est de permettre de chercher et trouver la Présence et la Volonté de Dieu au cœur de notre vie quotidienne et expérimenter les bienfaits d’une vie vécue plus consciemment, plus intensément.
D’octobre 2020 à mai 2021, le 3ème mardi de chaque mois, de 18h30 à 22h au presbytère Saint Remi de Forbach.
Contact : Maryse LEBEAU tel 03 87 85 15 57   /   lebeau.jpm@wanadoo.fr


9 rencontres en groupe sur l’année

  1. Au fondement de ma vie : Dieu est Amour
  2. Vivre dans la lumière : Dieu est Lumière
  3. Tout est don, tout est grâce : rendre grâce
  4. Notre Dieu nous appelle à la Vie en abondance
  5. Appels de Dieu et discernement spirituel
  6. Mes réponses à Dieu et le discernement spirituel
  7. Passé et miséricorde : mon histoire sainte
  8. Avenir dans l’espérance
  9. Porter du fruit : « un fruit qui demeure »

Ces 9 séances forment un tout. En plus de ces enseignements en groupe, un accompagnement spirituel personnel assuré entre chaque séance fait également partie du parcours.


 

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