Commentaires du 02 décembre 20
Consulter l'encyclique sur la page d'Accueil : Nouvelle du 18/11/20
Aujourd'hui mercredi , nous poursuivons notre lecture de l'encyclique du Pape François, Fratelli Tutti. Aujourd'hui, nous lisons les chapitres 4&5. Voici le guide de lecture préparé par l'abbé Stéphane Jourdain.
Le chapitre 4, intitulé « un cœur ouvert au monde » est relativement court. Je vous propose de le lire en deux fois. C’est un chapitre qui ouvre à l’universalité du monde et des situations :
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n° 128-141 : Le chapitre commence par une réflexion sur l’accueil des étrangers, et principalement des migrants, insistant sur l’intégration, tout en permettant à ceux qui arrivent de garder leur culture. Ce qui implique que ceux qui accueillent aient conscience de la leur. Ce sera alors un échange gagnant-gagnant.
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n° 142-153 : La lumière est mise sur la question culturelle et notamment sur la juste tension entre culture particulière et monde universel. Les racines de chacun permettent un dialogue fécond.
La question de l’accueil des migrants (nouvellement arrivés ou déjà installés) se pose en terme avant tout culturels pour le pape, qui nous invite à réfléchir aux conditions nécessaires pour qu’un véritable échange puisse avoir lieu.
Pour le chapitre 5, « la meilleure politique », qui va traiter de questions politiques (!) je vous propose un découpage en 4 séquences :
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n° 154-162 : La question du peuple se joue aujourd’hui autour du populisme, alors que la catégorie « populaire » semble plus adéquate pour une fraternité réelle.
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n° 163-170 : Au contraire de la véritable charité, l’individualisme conduit au matérialisme et à l’individualisme. Le libéralisme politique (et économique) étriqué empêche la constitution d’un socle populaire permettant la mise en œuvre d’une fraternité vécue.
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n° 170-185: Le pape rappelle le rôle des organisation internationales (l’ONU) pour réguler la société, tout comme celui de la politique vécue dans la charité (n°180 et 181).
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n° 186-197: Deux autres points centraux de la Doctrine Sociale de l’Eglise sont ici abordés : la subsidiarité et la solidarité. (n°187), comme principes de la dignité des personnes. Le pape termine ce passage sur l’importance de la tendresse (n°194) comme manière d’être engagé en politique